Bouteille collante, combien de temps les cyclistes peuvent-ils être poussés en donnant une bouteille ?
Tandis que l'UCI continue de s'acharner à réglementer ce qui, dans de nombreux cas, sont des broutilles, elle continue de fermer les yeux sur les étapes avec ce que l'on appelle dans le jargon le "sticky bottle", c'est-à-dire l'impulsion que le coureur reçoit de sa voiture d'équipe lorsqu'il récupère une bidon.
Quand le bidon reste collé à la main du coureur
Il s'agit d'une image courante dans n'importe quelle course. Un coureur se détache du peloton jusqu'à la file de voitures où l'attend celle de son équipe pour le ravitailler en bidons. Après avoir rempli son maillot de 8, 9 ou même plus de bouteilles remplies de liquide, la dernière est maintenue par son directeur sportif qui, à son tour accélère la voiture pour donner une impulsion au coureur lui permettant de revenir au peloton en dépensant le moins d'énergie possible.
Jusque-là, tout va bien, une situation tout à fait courante sur laquelle les commissaires ont tendance à fermer les yeux. Le problème survient lorsque ces images se reproduisent entre coureurs en échappée ou lorsque l'un d'eux se détache, non pas parce qu'il descend intentionnellement chercher du liquide, mais en raison de circonstances de course et que ce bidon salvateur lui permet de revenir dans le groupe.
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C'est là que la polémique surgit car, en fin de compte, cela dépend de la vision subjective des juges-arbitres lorsque l'aide est de trop longue durée ou se produit à des moments non justifiés, pouvant entraîner depuis une sanction en temps ou financière jusqu'à l'expulsion du coureur de la course comme cela est arrivé à Elisa Balsamo lors de la Paris-Roubaix 2022.
Il en va de même avec se protéger du vent derrière les voitures d'équipe. Ici, la règle est un peu plus claire car lorsque le coureur se trouve dans la file de voitures qui suit le peloton, il est légitime de remonter en roue des véhicules en sautant de voiture en voiture jusqu'à rejoindre le groupe. Une pratique courante lorsque l'un des coureurs subit une crevaison, une chute ou simplement s'arrête pour répondre à un besoin naturel. Cependant, la situation est très différente lorsque cette séparation se produit en raison de circonstances de course. Une fois de plus, c'est là que la subjectivité du juge-arbitre entre en jeu pour appliquer une sanction pour ce que le règlement définit comme un "abri prolongé".
Dans ce domaine, la règle du "barrage" est mise en avant. Lorsqu'il y a une cassure dans le peloton, les juges doivent déterminer quand les voitures d'équipe peuvent ou non dépasser le groupe. Cela provoque généralement des tensions entre les directeurs sportifs et les arbitres lorsque ces situations se produisent. Généralement, la règle stipule que les voitures ne peuvent pas dépasser tant qu'il n'y a pas une minute de différence entre les groupes, mais il revient à l'autorisation des commissaires de décider quand autoriser le passage et, inversement, quand arrêter les voitures qui accompagnent les échappés.
Tout comme nous le mentionnions il y a quelques jours en lien avec l'application du protocole des conditions climatiques extrêmes, il est ironique que le cyclisme soit si précis dans ses règles pour certaines choses comme définir la hauteur des chaussettes ou la largeur minimale qu'un guidon peut avoir et, pourtant, laisse tant de choses au critère subjectif des juges, ce qui, comme pour tous les aspects arbitraires, finit par ne plaire à personne.