Qu'est-ce que c'est et qui se cache derrière One Cycling ?
Le projet de Superliga de Cyclisme reprend de la force après que David Lappartient, président de l'UCI, a confirmé que l'instance dirigeante du cyclisme est impliquée dans les négociations pour définir le projet One Cycling.
L'UCI rejoint le projet de Superliga One Cycling
Jusqu'à présent, l'UCI était restée discrète en ce qui concerne One Cycling, le projet de Superliga de cyclisme par lequel les équipes cherchent à réduire le pouvoir des grands organisateurs en faveur d'une répartition plus équitable des bénéfices et des droits audiovisuels, actuellement largement détenus par RCS, ASO, Unipublic ou Flanders Classics.
One Cycling fait parler de lui depuis un certain temps, depuis que son principal promoteur, le directeur général de Visma-Lease a Bike, Richard Plugge, a lancé l'idée. Maintenant, les choses semblent sérieusement avancer et la première étape a été l'enregistrement d'une société au Royaume-Uni qui sera responsable de One Cycling.
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Comme cela se murmurait dès les premiers instants, plusieurs équipes soutiennent le projet One Cycling : Visma-Lease a Bike, Red Bull-BORA-hansgrohe, INEOS Grenadiers, Lidl-Trek, EF Education-EasyPost, Soudal-QuickStep et Picnic-PostNL. D'autre part, des équipes comme Bahrain-Victorious, XDS-Astana et Movistar ont également rejoint les négociations, tandis que le reste des équipes restent en retrait.
Mais en quoi consistera réellement One Cycling ? Le projet est encore en cours d'élaboration, cependant, Ralph Denk, directeur de Red Bull-BORA-hansgrohe, a esquissé l'idée selon laquelle l'objectif est de permettre aux meilleurs cyclistes de s'affronter plus souvent.
Tout cela avec des courses conçues pour offrir du spectacle et attirer le public, en prenant pour exemple ce que fait Flanders Classics dans le Tour des Flandres, avec un circuit final où les spectateurs peuvent voir les cyclistes à trois reprises et des zones VIP où ils peuvent suivre la course dans le luxe.
Malgré le soutien de l'UCI au projet, David Lappartient a été clair à ce sujet : "Nous ne voulons pas d'une ligue privée", il est donc à prévoir que les compétitions intégrées dans One Cycling coexisteront avec les courses actuelles du World Tour.
En ce qui concerne le financement du projet, il semble que le fonds d'investissement saoudien SRJ Sports Investments soit chargé de mettre sur la table les 270 millions nécessaires pour lancer One Cycling.
Richard Plugge semble avoir une idée claire et son intention est de voir le projet confirmé avant le 20 mars prochain, date à laquelle le prochain président du CIO sera élu, qui pourrait être David Lappartient. Maintenant que le président de l'UCI voit d'un bon œil le projet One Cycling, Plugge cherche à le finaliser avec son soutien avant de devoir dépendre de qui sera le successeur de Lappartient s'il dirige finalement le CIO.
Cependant, les délais de l'UCI ne semblent pas être les mêmes et l'instance dirigeante du cyclisme se montre prudente. Ils sont conscients que le modèle économique du cyclisme peut être amélioré, mais ils ne veulent pas déclencher une guerre entre les équipes et les organisateurs aux conséquences incertaines. Quoi qu'il en soit, après plusieurs mois sans nouvelles du sujet, la Superliga de Ciclismo avance et certains rumeurs laissent même entendre que SRJ Sports Investments pourrait rendre publique son investissement de manière imminente.