5 repas idéaux avant une course : légers, nutritifs et énergétiques
En cyclisme, la préparation ne se termine pas avec le dernier entraînement. Le corps a besoin d'arriver à la ligne de départ avec les réserves de glycogène complètement chargées, une digestion stable et une sensation de légèreté qui permet de performer dès le premier effort.
Le glycogène musculaire et hépatique est la principale source d'énergie pendant une course. C'est le carburant que le corps utilise pour maintenir l'intensité, surtout lors d'efforts longs ou explosifs. Cependant, ces réserves sont limitées et peuvent s'épuiser en quelques heures si elles ne sont pas correctement remplies.
Le dîner précédent : où commence la course
C'est pourquoi, les heures précédentes, et surtout le dîner précédent, sont aussi importants que le petit-déjeuner le jour de l'épreuve. La soi-disant charge en glucides ne se fait pas seulement lors d'un repas, mais commence la veille au soir avec des aliments riches en glucides, faibles en matières grasses et faciles à digérer.
Le dîner remplit trois fonctions essentielles :
- Compléter le remplissage du glycogène après une journée d'entraînement ou d'activation légère.
- Assurer une digestion tranquille qui n'interfère pas avec le sommeil.
- Éviter l'épuisement nocturne du glucose, surtout lors d'épreuves matinales.
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Il ne s'agit pas de manger plus, mais de bien choisir. Un dîner excessif, riche en graisses ou en fibres, peut entraîner des digestions lentes et des malaises le lendemain. Mais ne pas en manger assez peut aussi être pénalisant : des réserves vides se traduisent par une fatigue précoce, un manque d'énergie et des difficultés à maintenir le rythme.
Dans cet article, nous vous proposons cinq dîners idéaux avant une course, conçus pour maintenir l'équilibre entre énergie, légèreté et repos.
Comment doivent être les glucides avant de compétitionner
Les glucides sont l'élément central du dîner pré-compétition. Tous ne se comportent pas de la même manière : ceux à indice glycémique moyen ou élevé, comme le riz blanc, les pâtes ou la patate douce, sont les plus utiles pour recharger rapidement le glycogène sans causer de malaise.
Pendant la nuit, le foie libère du glucose de manière continue pour maintenir les niveaux de sucre dans le sang stables. Si la réserve de glycogène hépatique n'est pas correctement remplie, vous pourriez vous réveiller avec un déficit que vous ressentirez dès les premiers kilomètres.
C'est pourquoi, la recommandation la plus répandue parmi les nutritionnistes sportifs est que entre 60 et 70 % du dîner provienne de glucides facilement digestibles, accompagnés de protéines maigres et de petites quantités de graisses saines.
Ensuite, viennent les recettes : simples, naturelles et testées par des cyclistes de tous niveaux.
1. Riz au poulet et courgette
Le riz blanc est la source de glucides la plus utilisée dans la charge préalable pour sa digestion rapide et sa faible teneur en fibres. Le poulet apporte des protéines maigres qui aident à réparer les tissus musculaires sans surcharger l'estomac.
La courgette apporte du volume et des minéraux, mais sans excès de fibres ni de gaz. C'est un mélange équilibré, simple et testé par de nombreux sportifs.
Idéal pour : épreuves de fond ou étapes longues.
Ingrédients :
- 100 g de riz blanc ou basmati
- 150 g de blanc de poulet grillé
- ½ courgette et un peu de carotte râpée
- Huile d'olive vierge extra
- Sel et herbes douces (romarin ou basilic)
Évitez les sauces, les épices fortes ou les légumes flatulents. Prenez ce dîner environ 12 heures avant le départ et accompagnez-le d'un verre d'eau ou d'une boisson isotonique légère.
2. Pâtes aux légumes et un filet d'huile d'olive
Les pâtes restent l'un des classiques des sportifs pour leur densité énergétique et leur digestion facile. Associées à des légumes cuits à la vapeur ou sautés légèrement, elles apportent des vitamines et des antioxydants sans saturer le système digestif.
Un filet d'huile d'olive améliore l'absorption des vitamines liposolubles et donne du goût sans ajouter de graisses lourdes.
Idéal pour : compétitions courtes ou explosives (XCO, contre-la-montre, critérium).
Ingrédients :
- 100 g de pâtes blanches ou de spaghetti complets si vous les tolérez bien
- Légumes doux : courgette, carotte, poivron rouge
- Huile d'olive vierge extra
- Fromage frais ou ricotta (facultatif)
Ne pas abuser du fromage ni des sauces comme la carbonara ou le pesto. La clé est la simplicité. Vous pouvez préparer une portion modérée, sans reprendre de plat, pour bien dormir.
3. Patate douce au four avec œuf et avocat
La patate douce est une excellente source de glucides complexes, de potassium et d'antioxydants naturels comme le bêta-carotène. Associée aux œufs, elle offre des protéines de haute qualité et des graisses saines.
L'avocat apporte des acides gras mono-insaturés qui aident à maintenir la glycémie stable et favorisent la récupération.
Idéal pour : compétitions par étapes ou jours où vous avez besoin de recharger de l'énergie sans recourir aux pâtes ou au riz.
Ingrédients :
- 1 patate douce moyenne rôtie
- 2 œufs durs ou pochés
- ½ avocat
- Huile d'olive et sel marin
Évitez de frire les œufs et contrôlez la quantité d'avocat. Une légère portion de graisse améliore la satiété, mais trop peut ralentir la digestion.
4. Couscous au thon et légumes à la vapeur
Le couscous se digère facilement et apporte une énergie stable. Le thon offre des protéines et du sodium naturel, utile pour maintenir l'hydratation. C'est un dîner équilibré et léger, qui se prépare en quelques minutes et permet de se reposer sans sensation de lourdeur.
Idéal pour : randonnées ou courses de demi-fond, surtout par temps chaud.
Ingrédients :
- 100 g de couscous
- 1 boîte de thon naturel ou égoutté à l'huile
- Légumes à la vapeur (courgette, brocoli, carotte)
- Un filet d'huile d'olive et de citron
Évitez l'excès de fibres avant la course. Si vous utilisez du brocoli ou du chou-fleur, faites-en en petites quantités et très cuits.
5. Risotto doux à la courge et au parmesan
Le risotto à la courge combine des glucides et des antioxydants avec une texture crémeuse qui facilite la digestion. La courge apporte des bêta-carotènes, du potassium et une saveur sucrée naturelle.
Le fromage parmesan apporte une touche de protéines et de sodium, mais sans excès. C'est une recette réconfortante qui aide à se détendre et à bien dormir.
Idéal pour : quand vous voulez un dîner réconfortant mais digestif.
Ingrédients :
- 100 g de riz arborio ou carnaroli
- Purée de courge
- Bouillon de légumes ou de poulet léger
- Un peu de parmesan râpé
- Huile d'olive ou une noix de beurre léger
Évitez d'ajouter de la crème ou du beurre en excès. Une portion de 80 à 100 grammes de riz est suffisante pour un dîner léger de charge.
Aliments à éviter lors du dîner avant de compétitionner
Aussi important que de savoir quoi manger est de savoir quoi éviter. La veille d'une course, il est conseillé de se passer de :
- Aliments frits ou très gras (fritures, charcuteries, sauces lourdes).
- Légumes flatulents ou très fibreux (chou, oignon cru, légumineuses).
- Desserts lactés très sucrés ou riches en graisses.
- Alcool et boissons gazeuses.
Tout ce qui peut perturber la digestion ou provoquer des ballonnements doit être exclu du menu. L'objectif est de se lever léger, plein d'énergie et sans gêne.
Quand dîner et quelle quantité
Idéalement, dîner environ 12 heures avant le départ, surtout si la course commence tôt. La quantité dépend du type d'épreuve et de la taille corporelle, mais en général, il est recommandé :
- 60 à 70 % du dîner sous forme de glucides (riz, pâtes, patate douce, couscous).
- 20 à 25 % de protéines maigres (poulet, poisson, œuf).
- 10 à 15 % de graisses saines (huile d'olive, avocat).
Boire de l'eau ou une boisson isotonique légère aide à maintenir une bonne hydratation sans rétention d'eau.
Le repos se cuisine aussi
Un bon dîner avant de compétitionner ne recharge pas seulement l'énergie. Il influence également le sommeil et la récupération. Une digestion légère facilite le repos et améliore la régénération musculaire nocturne.
Dîner en excès, au contraire, élève la température corporelle et active la digestion pendant des heures, ce qui peut perturber le sommeil et affecter les performances.
C'est pourquoi, plus que manger beaucoup, l'important est de bien manger et à temps.
La veille d'une course ne consiste pas à improviser. Le choix du dîner peut faire la différence entre une journée fluide à vélo ou une journée lourde dès le petit-déjeuner.
Opter pour des aliments simples, naturels et testés lors de vos entraînements est la meilleure stratégie. Le riz, les pâtes, la patate douce ou le couscous sont des bases sûres ; le reste ce sont de petits ajustements selon vos goûts et ce qui vous convient le mieux.
La nutrition fait partie de l'entraînement invisible. Et un bon dîner, léger mais bien planifié, est le premier pas pour commencer la course avec les réservoirs pleins et l'esprit tranquille.