Jasper Philipsen remporte une étape fade du Tour de France 2024
Spectacle soporifique que nous a offert aujourd'hui une fois de plus le Tour de France 2024 lors d'une étape totalement plate où même une tentative d'échappée et un rythme pire que le pire horaire prévu par l'organisation indiquent que, pour la plupart des coureurs, cela a été une deuxième journée de repos après l'étape d'hier.
Tour de France 2024 : des hauts et des bas
Si nous regardons ce que nous avons vu jusqu'à présent lors du Tour de France 2024, après les deux premières étapes animées, la montagne matinale que nous avons appréciée au Galibier et la belle journée sur les chemins de terre de Troyes, le reste des étapes ont brillé par l'absence totale de combativité. Même les équipes modestes n'ont pas pris la peine de tenter de provoquer une échappée du jour pour gagner en visibilité lors des étapes destinées aux sprinteurs.
La question est de savoir si le Tour de France, aussi grand soit-il, la course la plus importante du monde sans aucun doute, une épreuve qui dépasse ce sport, peut continuer à se permettre des spectacles honteux comme celui que nous avons vécu aujourd'hui avec un manque total et absolu de compétitivité qui a rendu la retransmission de l'étape tout un défi pour garder les yeux ouverts dans des jours où la chaleur de l'été se fait déjà sentir et où la baisse d'énergie après le déjeuner invite à profiter d'une sieste glorieuse.
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De toute évidence, il est impossible, dans une course de trois semaines, que toutes les étapes se disputent âprement, mais il y a une grande différence entre cela et une absence totale et absolue d'ambition et de compétitivité. Il est curieux que nous devions faire face à des journées comme celle-ci alors qu'il y a quelques jours à peine, lors du contre-la-montre, le Français Julien Bernard, passant par son village, avec tous ses fans sur le bord de la route, lors de son dernier Tour de France, a été condamné à une amende de 200 francs suisses pour "comportement inapproprié" lorsqu'il s'est arrêté en plein contre-la-montre pour embrasser sa femme. Que faisons-nous avec tout le peloton après l'étape d'aujourd'hui ? N'est-il pas inapproprié et préjudiciable à l'image de ce sport de ne pas compétitionner ? Sans aucun doute, l'UCI et les organisateurs devraient réfléchir à cela.
En ce qui concerne l'étape d'aujourd'hui, la 10e étape qui reliait Orléans à Sain Amand Montrond sur un parcours de 187 kilomètres plat comme la main et qui, à l'exception de quelques petites accélérations pour se placer correctement dans les virages du parcours, n'a offert absolument rien sur le plan sportif.
Une histoire d'étape qui se limite aux 7 derniers kilomètres où le peloton s'est réveillé pour se placer les sprinteurs, avec une grande vitesse dans ces kilomètres en raison de la fraîcheur des jambes avec lesquelles ils les abordaient. Alpecin-Deceuninck entrait parfaitement organisé dans le dernier kilomètre avec Mathieu van der Poel, cette fois-ci, comme un lanceur de luxe qui a offert la victoire d'étape à Jasper Philipsen qui a gagné avec une grande clarté.
Classement Étape 10
- Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) 4h20'06''
- Biniam Girmay (Intermarché-Wanty) +00''
- Pascal Ackermann (Israel-PremierTech) +00''
- Wout van Aert (Visma-Lease a Bike) +00''
- Fernando Gaviria (Movistar Team) +00''
- Sam Bennett (Decathlon-AG2R La Mondiale) +00''
- John Degenkolb (DSM-firmenich-PostNL) +00''
- Pohil Bauhaus (Bahrain-Victorious) +00''
- Dylan Groenewegen (Jayco-AlUla) +00''
- Axel Zingle (Cofidis) +00''
Classement Général
- Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) 40h02'48''
- Remco Evenepoel (Soudal-QuickStep) +33''
- Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) +1'15''
- Primoz Roglic (Red Bull-BORA-hansgrohe) +1'36''
- Juan Ayuso (UAE Team Emirates) +2'16''
- Joao Almeida (UAE Team Emirates) +2'17''
- Carlos Rodríguez (INEOS Grenadiers) +2'31''
- Mikel Landa (Soudal-QuickStep) +3'35''
- Derek Gee (Israel-PremierTech) +4'02''
- Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike) +4'03''