Les virus sont en train de ravager le Giro et pourraient être le principal rival de Pogacar.

Route 16/05/24 15:32 Migue A.

Vous vous souvenez de ce qui est arrivé en 2023 au favori pour remporter le Giro d'Italia de l'année dernière? Remco Evenepoel a dû abandonner le Corsa Rosa alors qu'il portait le maillot rose de leader après avoir contracté le covid. Maintenant, un an plus tard, les virus reviennent attaquer le peloton du Giro d'Italia 2024.

Inquiétude à l'UAE Team Emirates à propos des virus qui déciment le peloton du Giro d'Italia

Hier, nous avons appris le retrait de Cian Uijtdebroeks pour cause de maladie, le vingt-et-unième cycliste à devoir quitter le Giro d'Italia 2024 alors que la première semaine venait à peine de se terminer. Beaucoup d'entre eux à cause de la maladie, ce qui ramène le spectre du covid et d'autres maladies respiratoires qui déciment le peloton et nous rappelle l'abandon de Remco Evenepel l'année dernière.

Le directeur de Visma-Lease a Bike dans cette course, Marc Reef, dont l'équipe a été l'une des plus touchées par les abandons, le dernier d'entre eux étant leur leader, le susmentionné Cian Uijtdebroeks, a raconté que la toux et le bruit des gens se mouchant sont devenus habituels dans le peloton ces derniers jours.

En fait, il y avait de l'inquiétude au sein de l'UAE Team Emirates lorsque, il y a quelques jours, Tadej Pogacar lui-même souffrait de congestion nasale. Cependant, le Slovène, dans des déclarations il y a quelques jours, a commenté “J'ai vu beaucoup de gens tomber malades, mais je vais mieux. Je vais presque bien” pour calmer les inquiétudes concernant son état de santé.

Sur les 21 abandons enregistrés jusqu'à présent lors du Giro d'Italia 2024, 10 sont dus à une maladie causée par un virus non identifié qui provoque des problèmes respiratoires, de la fièvre et des problèmes gastro-intestinaux, des symptômes parfaitement compatibles avec ce virus que personne n'ose nommer mais que tout le monde a à l'esprit, le fameux covid.

Quoi qu'il en soit, il n'est pas rare qu'une maladie apparaisse dans le peloton et se propage rapidement. N'oublions pas que, malgré le contrôle minutieux auquel les équipes soumettent leurs coureurs, lors de ces courses, on atteint la limite de la maigreur pour obtenir les meilleures performances, ce qui rend l'organisme du coureur plus exposé aux maladies, une situation qui rend les coureurs de plus en plus vulnérables à mesure que la fatigue s'accumule au fil des jours et que leurs défenses s'affaiblissent.

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