L'UCI interdit les célébrations des coéquipiers à l'arrivée
Les nouvelles réglementations de l'UCI visant à assurer la sécurité en course. Cette fois-ci, elles se concentrent sur les célébrations des coureurs à l'arrivée, une décision qui n'a pas manqué de susciter la controverse car l'instance dirigeante du cyclisme se concentre sur des aspects mineurs plutôt que de s'attaquer aux véritables problèmes de sécurité en course.
L'UCI réglemente la manière dont les victoires doivent être célébrées
C'est une image que nous avons vue des dizaines de fois. Un coureur se détache du peloton et s'apprête à remporter une course, et l'un de ses coéquipiers, dans un groupe derrière, conscient que son coéquipier va gagner, lève également les bras pour célébrer la victoire. Comme nous l'avons dit, une image extrêmement courante qui, cependant, est sur le point de disparaître en raison d'une nouvelle réglementation controversée de l'UCI.
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L'instance dirigeante du cyclisme a décidé d'interdire ce type de célébrations de victoire en invoquant des raisons de sécurité, car le coureur qui célèbre derrière pourrait ralentir et provoquer une chute dans les groupes poursuivants. Une nouvelle réglementation qui semble absurde étant donné qu'aucune chute n'est rappelée pour cette raison.
Le coureur qui célèbre la victoire d'un coéquipier sera sanctionné, selon la nouvelle réglementation, par une amende variant entre 100 et 500 francs suisses en plus de risquer de recevoir un carton jaune.
Un changement de réglementation qui, une fois de plus, a suscité de nombreuses critiques. Non pas pour la recherche de la sécurité en soi, comme cela s'est produit lorsque l'UCI a interdit certaines positions sur le vélo telles que descendre assis sur le tube horizontal ou appuyer les avant-bras sur le guidon pour une meilleure aérodynamique, mais plutôt parce que l'accent n'est toujours pas mis sur les organisateurs et les parcours de certaines courses, en particulier sur certaines arrivées massives qui se transforment en véritables pièges pour les coureurs.