"La médicalisation du cyclisme met en danger la santé des coureurs" : ils demandent à l'UCI d'agir contre les zones grises du cyclisme moderne

Le changement à la présidence du Mouvement Pour un Cyclisme Crédible, auquel sont adhérés 6 des 18 équipes World Tour, a entraîné un regain d'énergie. Emily Brammeier, également responsable des communications de Picnic-PostNL, commence son mandat par un communiqué dans lequel elle demande des éclaircissements à l'UCI sur l'activité médicale des équipes.

Le MPCC insiste auprès de l'UCI pour qu'elle se prononce de manière ferme sur certains médicaments

Dans sa lutte contre le dopage au-delà des normes établies par l'UCI ou l'AMA, le Mouvement pour un Cyclisme Crédible, qui regroupe certaines équipes du World Tour, s'engage à une absolue propreté et à un rejet total de toute activité dopante ou suspecte, et continue sa croisade à travers un nouveau communiqué adressé à l'UCI.

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Dans le message que le MPCC a transmis à l'organisme suprême du cyclisme, il est demandé d'établir des règles fermes et claires pour réduire la médicalisation croissante du cyclisme, qui, dans des cas comme les célèbres Cétones, contre lesquelles le MPCC maintient un rejet total, ont été utilisées par les équipes avec leurs cyclistes malgré l'absence d'études suffisantes expliquant si elles pourraient avoir des effets secondaires à moyen ou long terme.

Comme l'explique le communiqué du MPCC, de nombreuses substances se trouvent dans une zone grise, tout comme cela s'est produit autrefois avec le Tramadol jusqu'à ce que son utilisation soit interdite, et qui serait maintenant remplacé par le Tapentadol, un analgésique 10 fois plus puissant que celui-ci.

Ils parlent également dans le communiqué de la soi-disant "Finishing bottle" que de nombreux cyclistes consomment dans la dernière partie des étapes et qui, selon des rumeurs, serait composée d'un mélange de différentes substances.

C'est pourquoi ils exigent de l'UCI un prononcé totalement clair sur toutes ces substances et méthodes médicales que les équipes utilisent, et non des demi-mesures comme dans le cas des Cétones où l'UCI s'est seulement prononcée en ne recommandant pas leur utilisation.