Van der Poel, au centre de la controverse pour son accord avec une compagnie de jets privés : "Il ne s'agit pas de luxe, mais de performance"
Mathieu van der Poel a dû répondre à la vague de critiques qu'il a reçue après avoir annoncé un accord de sponsoring avec Flying Group, une entreprise spécialisée dans les vols privés.
Van der Poel s'associe à une compagnie d'avions privés et reçoit des centaines de critiques
Van der Poel a annoncé cette association sur son profil Instagram, quelques heures avant le début du Tour de France 2025, et contrairement aux autres commentaires qu'il reçoit habituellement, cette fois-ci il a reçu une vague de réactions négatives, principalement centrées sur l'impact environnemental de ce type de transport.
"Je suis ravi d'annoncer que je suis ambassadeur de Flying Group, fier de représenter une entreprise qui élève le monde de l'aviation privée", a écrit le Néerlandais dans sa publication initiale.
La réponse ne s'est pas fait attendre. Plus de 1 300 commentaires, pour la plupart négatifs, ont inondé la publication, soulignant la contradiction entre l'utilisation de jets privés et l'engagement croissant du monde du sport - et du cyclisme en particulier - envers la durabilité. Parmi les commentaires, on pouvait lire : "Prends le train et donne l'exemple", "C'est décevant", ou "Le changement climatique te semble une blague ?".
RECOMENDADO

Les nouvelles OQUO LTD arrivent au Tour de France

Pogacar débute avec de nouvelles roues pour le Tour : voici les nouvelles ENVE SES 4.5 Pro

Rebecca Henderson revient en Australie et se retire de la Coupe du Monde d'Andorre : "J'ai su que je devais faire quelque chose"

La selle qui a changé les règles monte maintenant en gamme : nouvelle S-Works Power EVO Mirror

Étapes du Tour de France 2025 à ne pas manquer

Le nouveau BH iLynx+ SL arrive en aluminium : même philosophie, prix plus abordable
Ces critiques sont étayées par des données affirmant qu'en 2023, le vol moyen en jet privé a émis environ 3,6 tonnes de CO? - presque autant que l'empreinte annuelle d'un citoyen moyen dans de nombreux pays européens - et jusqu'à 4559% de plus d'émissions par kilomètre qu'un vol commercial par passager.
Face à l'avalanche de commentaires, Van der Poel a répondu par un message plus long dans la même publication, défendant sa décision et expliquant les motivations derrière l'accord.
"J'ai vu quelques réactions et je veux être transparent sur ma collaboration avec Flying Group en tant que partenaire durable. Je comprends les préoccupations environnementales et je respecte toutes les opinions", a-t-il affirmé.
Le cycliste a clairement indiqué que, pour lui, la clé n'est pas le luxe, mais d'optimiser sa performance et son bien-être en tant que sportif d'élite.
"Pour mon sport et ma carrière, la façon dont je voyage est importante. Je travaille très dur chaque jour pour performer au plus haut niveau, et cela implique de prendre des décisions qui protègent mon temps, ma santé et ma tranquillité. Voler de manière détendue, avec moins de stress et d'exposition, m'aide à rester concentré et en bonne santé", a-t-il expliqué.
Il a ajouté qu'il essaie de "prendre des décisions responsables chaque fois que possible", et que cet accord fait partie de son engagement envers ses objectifs sportifs.