Disqualifié pour avoir concouru avec un vélo illégal pour l'UCI, et ce n'est pas la première fois que cela lui arrive

Le cycliste de l'équipe Continental Parkhotel Valkenburg, Jan-Willem van Schip, suscite à nouveau la controverse pour ses positions agressives sur le vélo qui ont abouti à une nouvelle disqualification lors du Tour des Pays-Bas qui s'est déroulé cette semaine. L'équipe, le cycliste et sa marque de vélos dénoncent une véritable persécution contre un cycliste déterminé à repousser les limites de la réglementation pour obtenir la meilleure aérodynamique en course.

L'UCI déclare la guerre aux positions radicales du cycliste Jan-Willem van Schip

Ce n'est pas la première fois que le cycliste néerlandais, Jan-Willem van Schip, fait parler de lui pour ses positions radicales. En 2022, lorsque l'UCI a interdit les positions avec les avant-bras appuyés sur la partie centrale du guidon, il a essayé de l'éviter avec le curieux guidon de la marque Speeco avec une avancée extrêmement longue, étroite et avec une longue section destinée à soutenir les avant-bras qui a rapidement été interdit par l'UCI.

Il y a quelques jours, Van Schip a été vu lors du Tour des Pays-Bas avec une position radicale sur son vélo de la marque Tavelo qui fournit à son équipe, le Parkhotel Valkenburg, qui se traduisait pratiquement par une position de contre-la-montre.

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Pour obtenir cette position, Van Schip utilisait une taille exagérément petite pour sa taille de 1,94 m, ayant remplacé la tige d'origine par une courbée vers l'avant, une potence kilométrique, la plus longue que nous ayons jamais vue sur un vélo et un guidon très étroit qui, comme nous l'avons dit, le plaçait dans une position similaire à celle utilisée sur un vélo de contre-la-montre.

Alors que les commissaires présents en course n'ont pas disqualifié le cycliste néerlandais en première instance, la décision est venue directement de l'UCI avec l'argument que la tige particulière de son vélo n'était pas homologuée et ne correspondait pas au modèle de Tavelo approuvé par l'instance dirigeante du cyclisme. Il a également été sanctionné d'une amende de 500 francs suisses pour avoir enfreint les règles relatives à l'équipement, ce qui a indigné le cycliste, l'équipe et la marque de vélos Tavelo. Son directeur, Paul Tabak, n'a pas tardé à affirmer que tous les éléments du vélo sont enregistrés auprès de l'UCI et que Van Schip les utilise depuis plusieurs années.

De plus, ils ont écrit une lettre à l'UCI demandant des explications sur les raisons spécifiques de la disqualification, se proposant de montrer toute la documentation d'approbation des différents composants du vélo, bien que, pour l'instant, ils n'aient obtenu que le silence en réponse.