L'UCI insiste sur l'élimination des oreillettes
Après avoir effectué quelques tests tout au long de l'été lors de certaines courses où l'utilisation des oreillettes n'était pas autorisée, le président de l'UCI, David Lappartient, est convaincu que le cyclisme sera plus sûr sans elles tout en affirmant que certains coureurs lui ont déjà demandé de les supprimer.
L'UCI invoque l'argument de la sécurité dans sa lutte contre les oreillettes
L'été dernier, l'UCI a introduit à titre de test certaines mesures proposées par l'organisme consultatif en matière de sécurité SafeR qui ont été testées lors de certaines compétitions telles que la Vuelta a Burgos ou même lors de la Vuelta a España elle-même.
Ces mesures comprenaient l'introduction de cartons jaunes pour tout membre de la caravane cycliste commettant une infraction au règlement et pouvant entraîner son expulsion de la course et une suspension temporaire ; la possibilité de modifier la zone de protection dans les étapes plates en fonction des difficultés du parcours pouvant aller jusqu'à 5 km ; et, sans aucun doute la plus controversée, l'interdiction d'utilisation des oreillettes qui a été testée lors de la Vuelta a Burgos mentionnée.
RECOMENDADO
Van Rysel XCR Tri, Decathlon présente son premier vélo spécifique de triathlon
Avez-vous besoin d'une suspension sur votre vélo de gravel ?
Nouvelle tige de selle Rock Shox Reverb ?
Black Friday 2024 pour les cyclistes
Le Specialized Enduro 2025 est mis à jour pour être compatible avec UDH
Maintenant, vous pouvez enregistrer la consommation de drogues psychédéliques avec le bracelet Whoop.
Après tous ces tests, David Lappartient est convaincu que, bien que l'utilisation des oreillettes présente certains avantages, leur utilisation contribue à créer des dangers plus importants, générant de l'anxiété dans le peloton lorsque face à une difficulté sur le parcours, tous les directeurs incitent en même temps leurs coureurs à rester vigilants et à se placer en tête, créant de véritables situations de panique.
D'après les tests effectués, lors des courses sans oreillettes, il y a eu moins de chutes, un bon exemple étant le Championnat du Monde, où l'utilisation des émetteurs n'est pas autorisée et est une épreuve, malgré les difficultés que certains parcours comme celui de l'année dernière à Glasgow impliquent, est une course où les chutes ne sont pas courantes.
Évidemment, en mentionnant le Championnat du Monde, il n'a pas fallu longtemps pour rappeler au président de l'UCI le cas de la coureuse suisse Muriel Furrer qui a été favorisée lors du dernier championnat après être sortie de la route et avoir mis plus d'une heure à être secourue. Quelque chose qui pourrait facilement être résolu en équipant les coureurs de traceurs GPS.
David Lappartient propose également une solution intermédiaire qui consisterait à autoriser l'utilisation des oreillettes mais accordées à la radio vuelta, la station qui informe les directeurs de tous les événements se déroulant en compétition.
Le président de l'UCI affirme que plusieurs coureurs lui ont déjà demandé de supprimer les oreillettes et, bien que la majorité préfère les conserver, nombreux sont ceux qui reconnaissent qu'elles sont une source de stress en compétition. Évidemment, ceux qui sont le plus opposés à cette mesure sont les directeurs pour qui l'oreillette est un outil essentiel pour définir la stratégie en course et décider comment l'équipe doit agir à tout moment.