La sortie de Pidcock se complique. Condamnés à s'entendre ?

La saga Pidcock se poursuit avec un nouveau rebondissement qui pourrait laisser les choses en l'état. Selon les dernières informations, les négociations pour son départ d'INEOS ont échoué et le Britannique devra rester dans l'équipe et honorer son contrat jusqu'en 2027.

Pidcock et INEOS pourraient devoir se réconcilier

Le journaliste irlandais Daniel Benson vous livre en exclusivité les dernières informations sur Tom Pidcock et son éventuel départ d'INEOS.

On se souvient qu'après les Jeux olympiques de Paris, les rumeurs sur le possible départ de Tom Pidcock de l'équipe INEOS ont commencé à s'intensifier. Une situation très anormale puisque le Britannique a un contrat jusqu'en 2027 et un salaire de 4 millions d'euros par an, ce qui fait de lui l'un des mieux payés au monde.

Peu de temps après, on a appris que les relations entre le cycliste et l'équipe s'étaient détériorées, comme l'a montré INEOS en l'excluant de la Lombardie après sa sélection, et il semble que l'intention des deux parties était de séparer leurs chemins. Le problème restait le méga contrat qui les maintenait ensemble et la clause de 12 millions que coûterait le départ prématuré de Pidcock de l'équipe.

La semaine dernière, un éventuel transfert de Pidcock vers l'équipe suisse Q36.5 était considéré comme acquis, même si cela signifiait que le coureur devrait descendre d'une catégorie pour rejoindre une équipe continentale.

Mais tout semble avoir explosé au cours des dernières 48 heures, après l'échec d'une négociation de sortie très avancée dans laquelle INEOS Grenadiers aurait même été disposé à payer une partie du salaire de Pidcock dans une autre équipe.

Nous verrons ce qui se passera dans les prochaines semaines, car il n'est pas habituel qu'autant d'informations arrivent sur ce type d'opérations dans le cyclisme. De plus, au cours des dernières heures, on a également parlé d'une possible médiation de Red Bull pour que l'équipe TUDOR Pro Cycling Team fasse une offre à Pidcock.

Si aucune alternative ne se concrétise, INEOS et Thomas Pidcock auront la tâche difficile de rétablir leur relation pour le bien des deux parties.