L'UCI met un enquêteur criminel à la tête de l'antidopage mécanique

Lutte contre la Fraude Technologique est le nom de l'organisme de l'UCI chargé de surveiller et de prévenir le dopage mécanique, un département qui, à partir du 1er mai, sera dirigé par le nouvel directeur américain Nicholas Raudenski, qui compte 23 ans d'expérience en tant qu'enquêteur criminel.

L'UCI intensifie ses efforts dans la recherche de moteurs cachés dans les vélos

Malgré l'absence de cas de moteurs cachés dans les vélos, en dehors de celui de cette cycliste belge de cyclo-cross attrapée lors des championnats du monde de la discipline en 2016, et malgré les contrôles constants de l'UCI sur les vélos du peloton en compétition, l'instance dirigeante du cyclisme continue d'insister sur l'importance de surveiller le dopage technologique et de ne laisser aucune marge à ceux qui essaient de tricher avec cette méthode.

Pour renforcer cette mission, l'UCI a nommé à la tête de la Lutte contre la Fraude Technologique l'américain Nicholas Raudenski, qui faisait jusqu'à présent partie de l'Agence Internationale de Tests, un organisme indépendant responsable des opérations antidopage de l'UCI, en tant que Chef de l'Intelligence et des Enquêtes. Auparavant, Nicholas Raudenski a été enquêteur criminel pendant 23 ans au sein du département de la sécurité nationale des États-Unis.

La mission de Raudenski à la tête de la Lutte contre la Fraude Technologique sera de renforcer le programme de l'UCI contre le dopage mécanique, en optimisant les ressources disponibles et en imaginant de nouvelles formes de détection, en plus bien sûr d'enquêter sur toutes les accusations et rapports reçus concernant ce type de tricherie.

Le président de l'UCI, David Lappartient, a souligné l'expérience de Nicholas Raudenski dans les tâches d'investigation et d'intelligence : "ce sera un grand avantage pour garantir les normes éthiques les plus élevées et pour que tout le monde comprenne qu'il n'y a pas de fraude avec des moteurs ou toute autre activité violant les règles de l'UCI dans le cyclisme".

De son côté, Nicholas Raudenski a commenté après sa nomination : "Je suis ravi de rejoindre l'UCI et de contribuer à la lutte contre la fraude technologique. J'espère mettre à profit mes connaissances et mon expérience pour soutenir l'une des principales missions de l'UCI : garantir l'intégrité du cyclisme".

Dans le travail de Nicholas Raudenski, la plateforme UCI SpeakUp sera d'une importance vitale, une plateforme sécurisée à la disposition de tous les membres de la communauté cycliste : coureurs, organisateurs et tout l'environnement de ce sport, à travers laquelle ils peuvent partager de manière confidentielle toute information ou suspicion concernant des actions portant atteinte à l'intégrité du cyclisme.