Les salaires minimums des cyclistes du World Tour augmentent
L'UCI continue de profiter de cette fin de saison pour réviser ses règles et régulations. Si il y a quelques jours elle mettait à jour les sanctions pour infractions en course, c'est maintenant au tour des salaires perçus par les cyclistes appartenant aux équipes World Tour suite à l'accord tripartite avec l'Association des Cyclistes Professionnels et l'Association Internationale des Équipes.
Les cyclistes du World Tour gagneront plus dans les deux prochaines années
Après les négociations entre l'UCI et les représentants des cyclistes et des équipes, un accord a été conclu pour mettre à jour les salaires minimums que doivent percevoir les cyclistes de cette catégorie. En particulier, un montant de 42.047 € bruts par an en 2024 a été fixé, ce montant augmentera à 44.150 € en 2025.
Un salaire minimum qui affecte tous les cyclistes du World Tour sauf les néo-professionnels pour lesquels un montant de 34.020 € en 2024 a été fixé, qui augmentera à 35.721 € l'année suivante.
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Un accord qui ne concerne que la catégorie masculine. En ce qui concerne le World Tour Féminin, c'est uniquement l'UCI qui a pris les devants, fixant unilatéralement des salaires minimums de 35.000 € bruts par an, 29.270 € pour les néo-professionnelles, qui augmenteront à 38.000 € en 2025.
Il y a toujours un écart de salaire entre hommes et femmes, bien que, lors des mises à jour successives des salaires au cours des dernières années, cet écart a été réduit, également motivé par la plus grande importance que le cyclisme féminin a acquise, ce qui a eu un grand impact, notamment dans des courses comme le Tour de France ou La Vuelta a España qui ont acquis leur propre identité parallèlement à leurs homologues masculines ou, à partir de l'année prochaine, du Giro d'Italia qui dépendra du même organisateur que la course masculine.
Ce qui reste à charge de l'UCI, c'est qu' il n'y a toujours pas de salaire minimum fixé pour la catégorie Continentale, ce qui signifie qu'il y a encore des cas d'exploitation réelle avec des cyclistes qui doivent même payer pour faire partie de certaines équipes et pour concourir. Il semble également toujours tabou un aspect qui a été réclamé à maintes reprises, surtout à la suite de la domination écrasante montrée par Jumbo-Visma pendant la saison, à savoir l'établissement de plafonds salariaux à l'instar de ceux fixés dans le football.