Quelles sanctions et amendes peuvent être imposées aux cyclistes en course?

Comme dans tous les sports, le cyclisme est régi par un règlement que tous les participants doivent respecter. Les commissaires de course et, à un niveau supérieur, la Commission disciplinaire sont chargés de veiller au respect de ces règles et, si nécessaire, d'appliquer les sanctions et amendes prévues dans le règlement disciplinaire.

Ainsi l'UCI fait respecter le Règlement du Sport Cyclisme

Le Règlement du Sport Cycliste est un ensemble de documents que l'UCI publie et met régulièrement à jour sur son site web, où sont recueillis tous les aspects liés à ce sport et les règles à respecter, depuis l'organisation des courses jusqu'aux aspects techniques du matériel, etc.

Pour garantir le respect de toutes ces règles, les commissaires, également connus traditionnellement sous le nom de juges-arbitres, sont sur le terrain pour vérifier le déroulement des différentes compétitions. En cas de non-respect, il est temps de se référer au Titre XII. Discipline et Procédures, du Règlement du Sport Cycliste. Un document souvent méconnu même par ceux qui concourent, qui explique comment les infractions aux règles sont sanctionnées.

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Il existe différents types d'infractions, qui peuvent être des fautes de course, répertoriées dans les tableaux des règlements de chaque discipline, spécifiques, spécifiques à chaque discipline, spécifiques établies par chaque organisateur et une dernière catégorie regroupant les infractions qui ne rentrent dans aucune des catégories précédentes.

En fonction de la gravité de l'infraction commise, l'UCI établit différents types de sanctions qui, dans le cas des compétitions nationales, sont appliquées et gérées par la fédération de chaque pays.

En premier lieu, il y a les Avertissements. Ils sont appliqués en cas de non-respect mineur et ne sont rien de plus qu'un rappel du contenu de la règle enfreinte, qui peut être émis par les commissaires ou par la Commission disciplinaire elle-même.

Les Avertissements sont également une mesure similaire, mais formulée par écrit de manière plus formelle et solennelle pour exprimer la désapprobation envers le comportement de l'infraction.

Ensuite, nous passons aux sanctions proprement dites, en commençant par la Disqualification, mesure qui peut être prise avant la course, ce qui signifie que le coureur ou l'équipe sanctionnés ne peuvent pas prendre le départ de la compétition ; ou elles peuvent être prises après coup, ce qui implique l'invalidation de tous les résultats et classements obtenus lors de l'épreuve ainsi que la perte de prix et de points.

Ensuite, nous trouvons l'une des sanctions les plus courantes pendant les courses, à savoir les Amendes, qui, fait curieux, continuent d'être établies en francs suisses car c'est dans ce pays que l'UCI a son siège central. Les amendes sont généralement répertoriées dans les tableaux listant les fautes de course ou, dans des cas spécifiques, ce sont les commissaires ou la Commission disciplinaire qui fixent le montant spécifique. Dans tous les cas, le coureur ou l'équipe sanctionnés ont un mois pour payer l'amende, faute de quoi ils s'exposent à une Suspension.

Une variante des amendes en tant que sanction économique serait le Remboursement des Prix, qui consiste précisément en cela, et qui, comme pour les amendes, doit être effectué dans un délai d'un mois.

Dans les cas d'infractions plus graves, l'UCI recourt à la Suspension, dont la conséquence est l'interdiction de participer de quelque manière que ce soit à une course ou une activité sous l'égide de l'UCI. En plus de la participation, la Suspension implique également l'impossibilité de recevoir une aide financière liée à l'activité sportive pendant la durée de la sanction. La Suspension est généralement appliquée en cas d'infractions aux règles antidopage.

D'autres mesures moins courantes, mais également prévues dans le Titre XII du Règlement du Sport Cycliste, sont l'interdiction d'exercer toute activité liée au cyclisme, les Mesures Éducatives ou toute autre mesure disciplinaire que la Commission peut établir de manière spécifique.

Un ensemble de sanctions qui visent, comme tout règlement, à garantir l'égalité dans la compétition et à ce que tous les participants jouent avec les mêmes règles, sans qu'aucun ne puisse tirer un avantage injuste qui fausserait le résultat final.