Zipp clarifie dans un communiqué la polémique sur les roues hookless

La controverse suscitée par les déclarations d'Adam Hansen, président de l'Association des cyclistes professionnels, dans lesquelles il rendait les pneus sans crochets responsables de la chute de Thomas de Gendt lors du Tour des Émirats arabes unis, fait toujours rage. Après que Vittoria, la marque des pneus utilisés par Lotto-Dstny, s'est ralliée aux arguments de Zipp.

Zipp se défend des accusations d'insécurité de ses jantes hookless

Les jantes hookless continuent d'être sous les feux des projecteurs après les graves accusations lancées par l'ancien cycliste Adam Hansen au nom de l'ACP et qui ont finalement entraîné une enquête sur l'incident subi par Thomas de Gendt par l'UCI elle-même.

Le fait que les pneus Vittoria Corsa Pro de 700x28 habituellement montés sur les vélos Lotto-Dstny se soient détachés des jantes Zipp 353 NSW, malgré la présence d'une mousse interne censée empêcher cela, n'est que le résultat de la faible fiabilité des jantes hookless selon Adam Hansen.

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Cependant, c'est d'abord Vittoria qui a affirmé que ses pneus et l'insert installé à l'intérieur n'avaient rien à voir avec l'accident mais que le pneu s'était détaché en raison d'un fort impact contre une pierre qui a coupé l'insertion.

Zipp se défend de la même manière, en commençant son communiqué en expliquant que la sécurité de ses roues est basée sur des tests qui respectent les normes établies ainsi que leurs propres protocoles établis sur plus de 30 ans de fabrication de roues. Des tests qui incluent des tests d'impact ainsi que des tests de rétention du pneu avec différentes combinaisons de gomme et de jante.

Selon Zipp, leurs tests dépassent largement les pressions indiquées comme maximales pour leurs roues afin de garantir la sécurité, en plus d'avoir travaillé avec de nombreux fabricants de pneus, dont Vittoria, pour certifier que ces derniers sont totalement compatibles avec les jantes hookless.

Le curieux de cette affaire est que le propre Thomas De Gendt, qui est resté à l'écart de la polémique, est le premier à attribuer la défaillance à l'impact contre un objet présent sur la route, probablement une pierre de taille généreuse.

En tout cas, Zipp attend de recevoir la roue dans son siège central d'Indianapolis pour effectuer un examen approfondi de celle-ci afin d'écarter tout problème de conception, bien que les images préliminaires circulant sur le réseau indiquent un fort impact au vu des dommages subis par la jante et le pneu.