Le directeur du Tour demande des changements dans les vêtements de cyclisme pour les rendre plus sûrs
Des voix continuent de s'élever dans le monde du cyclisme pour réclamer plus de sécurité dans les compétitions. Le dernier en date est le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, qui a demandé que les vêtements cyclistes comportent plus d'éléments de sécurité. "Il est inacceptable qu'à la moindre chute, les maillots et les cuissards soient détruits et que les cyclistes souffrent de blessures et d'écorchures", a déclaré le chef de file de la course française.
Christian Prudhomme demande également plus de sécurité lors des courses
Il semble que le melon de la sécurité dans les courses se soit définitivement ouvert et, petit à petit, nous entendons des avis et des propositions sur la manière d'améliorer la sécurité des cyclistes face aux chutes inhérentes à ce sport.
Dernier en date, Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, a mis l'accent sur les vêtements techniques portés par les cyclistes, qui sont souvent complètement déchirés en cas de chute, aussi minime soit-elle.
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Prudhomme a souligné que les vêtements des cyclistes ne comportent pas d'éléments de sécurité comme dans d'autres sports tels que la moto, laissant l'image de cyclistes après chaque chute mineure avec des maillots et des shorts en lycra complètement déchirés par l'abrasion avec l'asphalte, un bon signe qu'ils sont à peine capables de protéger l'intégrité du cycliste.
Le directeur du Tour de France a concentré son attention sur l'une des blessures les plus fréquentes chez les cyclistes en cas de chute, la fracture de la clavicule, qui devrait être protégée. Il a donné l'exemple du rugby, sport traditionnellement pratiqué avec un simple maillot et qui dispose aujourd'hui de vêtements de protection.
C'est pourquoi il a critiqué le fait que les marques de vêtements cyclistes consacrent beaucoup d'efforts à la conception de vêtements plus légers, plus respirants ou plus aérodynamiques afin d'améliorer les performances, mais que peu d'entre elles ont envisagé d'incorporer des mesures de protection supplémentaires, comme le fait par exemple l'entreprise espagnole Etxeondo depuis quelques années, avec son cuissard Orhi doté de panneaux latéraux en tissu anti-abrasif Dyneema ou certains prototypes de cuissards dotés d'airbags qui ont déjà été vus sur les réseaux.
Quoi qu'il en soit, ces propositions sont constructives et il ne reste plus aux marques qu'à prendre le relais pour trouver la meilleure façon de protéger l'intégrité du cycliste sans nuire à la performance de leurs vêtements. Un défi de taille pour les entreprises textiles.