La nouvelle création de Trek a fait ses débuts hier, comme nous vous l'avions annoncé lorsque nous avons appris son existence, lors de la première étape du Critérium du Dauphiné et elle l'a fait de la meilleure façon possible, avec une victoire éclatante de l'ancien champion du monde Mads Pedersen dans le sprint qui a marqué la première journée de la course française.
Madone ou Émonda? Quel est le nouveau vélo utilisé par les coureurs de Lidl-Trek?
Après avoir vu les rares photos de la nouvelle création de Trek, la plupart d'entre nous pensaient qu'il s'agissait d'un nouveau Trek Émonda, le vélo léger et grimpeur de Trek qui, à première vue, semblait améliorer les qualités aérodynamiques dans la tendance actuelle de tous les vélos de compétition, en héritant de la caractéristique la plus distinctive du Trek Madone, lancé il y a deux ans, à savoir le design du tube de selle IsoFlow.
C'est pourquoi, avec seulement deux ans sur le marché, la logique indiquait que le moment du renouvellement était venu pour l'Émonda, dont la version actuelle date de 2020, à la limite du cycle de vie habituel de nombreux vélos sur le marché. Cependant, après l'avoir examiné de plus près lors du Dauphiné, des doutes commencent à surgir, commençant par la dénomination qui apparaît sur le tube supérieur où les noms de Madone et Émonda se mêlent, augmentant ainsi la confusion.
Il est évident que ce nouveau vélo est rapide et aérodynamique, comme en témoigne la victoire éclatante de Mads Pedersen dans un sprint qui s'est déroulé à une vitesse fulgurante, avec les derniers kilomètres de l'étape où les GPS et les motos affichés à la télévision approchaient par moments les 100 km/h.
Il est possible que ce soit une manœuvre pour créer du buzz de la part de Trek, mais cela pourrait aussi être le début d'une unification des modèles, comme l'a fait son grand rival Specialized en éliminant le modèle Venge de son catalogue pour mettre en avant le Tarmac comme le seul vélo aussi aérodynamique que léger et grimpeur. Si Trek suit cette voie, il serait logique de conserver le nom de Madone, car c'est ce modèle qui a propulsé Trek au sommet des vélos de route en adoptant le nom du col près de Nice que Lance Armstrong utilisait pour ses tests.
Un vélo qui, curieusement, était à l'origine un vélo grimpeur de style classique et qui, au fil des saisons et de l'importance croissante de la pénétration dans l'air, est devenu un modèle de plus en plus agressif sur ces caractéristiques aérodynamiques, et si le nouveau vélo de Trek adoptait cette dénomination, ce serait un important recul, malgré les innovations techniques accumulées au fil des ans vers un profil de vélo léger sans perdre les qualités acquises au fil des ans.
En tout cas, ce qui est confirmé, c'est que ce nouveau vélo est un pur produit aérolight, avec des tubes beaucoup plus élancés que le Madone actuel et un IsoFlow qui semble être une révision de son vélo aéro actuel et qui, à coup sûr, améliorera les performances de l'actuel. Un vélo où il est également remarquable que l'avant semble beaucoup plus axé sur l'aérodynamisme, ce qui n'est pas surprenant car c'est devenu une tendance chez les marques lors de la conception d'un vélo aux qualités aérodynamiques.
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