L'UCI répond aux critiques sur la sécurité des courses en éliminant les oreillettes contenant des informations erronées

Route 16/08/24 18:00 Migue A.

L'Union cycliste internationale (UCI) a suscité la controverse dans le peloton cycliste suite à sa décision de retirer les radios de certaines courses dans le cadre d'une expérience visant à évaluer leur impact sur la compétition. Cette décision a suscité de vives critiques, surtout après la grave chute du cycliste français Nicolas Debeaumarché lors de la quatrième étape du Tour de Pologne. Le coureur de Cofidis a dû attendre longtemps avant de recevoir des soins médicaux.

Un test pour améliorer la sécurité des cyclistes

L'instance internationale a décidé d'expérimenter la suppression des oreillettes dans certaines compétitions, à commencer par la Vuelta a Burgos, afin d'évaluer leur impact sur la dynamique des courses. Ces dispositifs, qui permettent une communication constante entre le directeur sportif et les coureurs, ont été critiqués pour limiter l'autonomie des coureurs et contribuer à l'augmentation des chutes en raison de la pression exercée par les directeurs sportifs pour maintenir les positions de tête. L'objectif de l'UCI est de voir si l'absence d'oreillettes peut rendre les courses plus passionnantes et plus sûres, en réduisant le nombre de chutes.

Richard Plugge, directeur général de l'équipe Visma - Lease a Bike de Vingegaard ou Van Aert, a exprimé sa frustration sur les médias sociaux, attribuant le retard dans l'assistance au coureur Cofidis au manque de communication radio pendant la course. « C'était le chaos aujourd'hui, pas de radios. L'UCI ne peut pas continuer avec cette interdiction, qui transforme la course en une farce », a déclaré Plugge. Le patron de l'équipe néerlandaise a tenu à souligner l'importance des radios, non seulement pour donner des instructions, mais aussi pour assurer la sécurité des coureurs.

Le président de l'UCI, David Lappartient, a répondu aux accusations en les qualifiant de « fausses nouvelles ». Lappartient a défendu la décision de l'UCI, arguant que les radios n'étaient pas liées à l'accident et que les coureurs avaient été traités conformément aux normes de sécurité. « Notre priorité est la sécurité. Vous voulez garder les radios allumées pour donner des instructions, pas pour la sécurité. Assumez-en la responsabilité », a-t-il déclaré.

Ce n'est pas la première fois que Plugge et Lappartient s'opposent publiquement. En avril, le PDG de Visma Lease a Bike a sévèrement critiqué l'UCI pour sa lenteur à mettre en œuvre des mesures de sécurité susceptibles d'éviter des chutes comme celle subie par son coureur et chef d'équipe Jonas Vingegaard lors de la dernière Vuelta al País Vasco et qui l'a empêché d'arriver en pleine forme au Tour de France, qu'il a concédé en faveur d'un spectaculaire Tadej Pogacar.

Malgré le débat, le Tour de Pologne a confirmé que Debeaumarché est stable et sous observation médicale, bien que la controverse sur l'utilisation ou l'interdiction des radios n'ait pas été abordée. L'UCI, pour sa part, continue de défendre son expérience, tandis que la communauté cycliste et le peloton restent divisés sur la question de savoir si cette mesure améliore réellement la sécurité dans les compétitions cyclistes ou si, au contraire, elle peut représenter un danger supplémentaire.

recherche

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos nouvelles. VTT, conseils sur l'entraînement et l'entretien de votre vélo, mécanique, entrevues...

Vous serez au courant de tout!

¿Prefieres leer la versión en Español?

"Es información falsa", así responde la UCI ante las críticas por la seguridad en carrera tras eliminar los pinganillos

Visitar

Do you prefer to read the English version?

"It is fake news," responds the UCI to criticisms about safety in the race after eliminating radios

Go

Você prefere ler a versão em português?

"Esta é uma informação falsa", responde a UCI às críticas sobre a segurança na corrida após a eliminação dos pinganillos

Visita